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Les arbres et nous sommes faits du même bois!

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On peut aimer le bois et aimer les arbres… vivants! Le tout est de prélever et de travailler ce merveilleux matériau avec respect, gratitude et parcimonie, de la même manière que les Indiens d’Amérique procédaient avec les bisons qui leur fournissaient nourriture, vêtements et logement.

Car les arbres, comme tous les végétaux, sont des êtres vivants, qui ne se contentent pas de pousser mécaniquement vers la lumière, chacun pour soi, sans aucun ressenti ni réflexion. Au contraire, des études scientifiques ont démontré que ces êtres méconnus sont dotés d’une incroyable sensibilité, d’une forme d’intelligence aussi, doublée d’une mémoire, qu’ils sont capables de communiquer entre eux par différents procédés chimiques ou électriques (notamment grâce à un incroyable réseau de champignons reliant leurs racines sur des hectares), qu’ils peuvent ainsi se prévenir de l’attaque d’insectes, de parasites ou de cerfs un peu trop gourmands de leurs pousses et réagir à ces attaques en émettant un gaz ou des tanins dissuasifs (ou au contraire attractifs d’autres insectes régulateurs)…
Les arbres sont aussi capables de repérer par leurs racines leur progéniture et de la soutenir. Tout comme ils peuvent aider temporairement un voisin et ami malade à proximité. Car les arbres sont des êtres sociaux et organisés, qui savent qu’ils sont plus forts ensemble qu’isolés face aux éléments!

 Le fabuleux livre de Peter Wohlleben « La vie secrète des arbres » (Editions Les Arènes), best seller du moment, nous raconte tout ça et bien d’autres choses étonnantes. Dans un langage simple et imagé, Peter Wohlleben, forestier allemand et maître conteur, nous prend par la main pour nous faire découvrir, avec fascination, la vie de ce peuple ignoré. Je vous recommande chaleureusement ce livre, que j’ai adoré. La version illustrée, agrémentée de magnifiques photos, vaut les quelques euros de plus à débourser. On trouve ce livre partout., en librairie ou sur internet. Faites-vous plaisir et offrez le vous. Vos balades en forêt n’auront plus le même goût après…

Au passage, profitez-en pour capter l’énergie de ces arbres et de la nature environnante. Et n’hésitez pas à enlacer un bel arbre pour en ressentir la vie! Les bienfaits de ces « bains de forêt » sur notre santé tant physique que mentale sont connus de longue date par les Japonais, chez qui la sylvothérapie est une discipline reconnue. Ils le sont aussi, de manière plus instinctive, par les aborigènes d’Australie, qui comptent sans doute parmi les dernières peuplades humaines à être restées « connectées » à cette terre dont nous sommes tous issus, animaux comme végétaux.

Réduction du stress, amélioration de la tension, de la mémoire et de la concentration, mais aussi du système immunitaire,… : ces bienfaits sont désormais corroborés par nombre d’études scientifiques.  Plusieurs livres « grand public » en font état, notamment « La thérapie secrète des arbres », de Marco Mengali et Marco Nieri (Editions Ideo, 2018) ou « Blinded by Science » (Aveuglé par la Science), de Matthew Silverstone (Lloyd’s World Publishing, 2011).

De quoi m’encourager à respecter d’avantage encore les arbres en ne gaspillant pas leur bois, en favorisant la récup autant que possible et en fabriquant des meubles faits pour durer des générations…

 

 

Chic, la Saint-Martin arrive!

Fiche persoVoici qu’arrive le mois de novembre et, avec lui, la perspective réjouissante des 52e Fêtes de la Saint-Martin et de leur grand parcours d’artistes, auquel je participerai pour la deuxième fois. Du dimanche 5 au dimanche 26 novembre, chaque samedi de 14 à 18h et chaque dimanche de 12 à 18h, j’aurai ainsi le plaisir d’ouvrir mon atelier et un petit espace d’exposition aux visiteurs de ce parcours qui réunit plus de 200 artistes en une centaine de lieux et draine chaque année plus de 25.000 amateurs!

Pour les infos pratiques, je vous renvoie aux fiches ci-jointes et au site des Fêtes http://tourinnes.be. Je vous invite à en parcourir les autres rubriques (il y a aussi des expos thématiques d’art contemporain, des concerts et un grand spectacle, toujours magique) ainsi que les fiches des autres exposants du « off ». Il y a du très beau ! Un joli but de promenade pour un, voire plusieurs jours, et de très jolis patelins à découvrir au passage.

Alors, à bientôt, j’espère !

Fiche générale

Mes expos en images

Parcours d’artistes de Grez-Doiceau (chez moi à Néthen)

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Parcours d’artistes de Grez-Doiceau (à la Maison de quartier de Biez)

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29e Fête des artistes et artisans de Torgny

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Carrefour Market de Hamme-Mille

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 Carrefour Shopping Center de Kraainem

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Fêtes de la Saint-Martin (chez moi à Néthen)

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Le tarif horaire d’un artisan n’est pas son salaire…

Le tarif horaire d’un artisan n’est pas son salaire…

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Je découvre sur le site habitatpresto.com le tarif 2017 des artisans du bâtiment en France. Un tarif moyen qui, je pense, doit se rapprocher de ce qui se pratique en Belgique. Un peintre demande ainsi, pour sa seule main d’œuvre (fournitures en plus, bien sûr) 20 à 45€ de l’heure hors TVA, un plombier 30 à 60€, un couvreur 45 à 70€, un électricien 30 à 50€, un maçon 40 à 65€ et un menuisier 40 à 70€. Et un ébéniste ? Sur le site de quelques confrères jouant la transparence, je découvre qu’ils comptent leurs heures à 50€ HTVA. J’aimerais pouvoir en faire autant, même si ces sommes ne sont pas astronomiques, loin s’en faut.

Je vous entends dire, après un bref calcul mental de ce que représente, à ce tarif, une journée de sept heures trente : « Ils ne s’emm… pas, dis donc ! Si je gagnais ça sur une journée, moi… »

Mais vous êtes-vous déjà demandé ce que coûtait à votre patron une heure de votre travail salarié? La réponse est simple : pas loin de 2,5 fois plus que ce que vous percevez en « net ».

Voyons ça de plus près. Si vous touchez pour votre travail un salaire net de, mettons, 2.000€ par mois (pour 22 jours de travail en moyenne), cela fait 90,90€ par jour, pour 7,5h de travail, soit 12,12€ net de l’heure. Pas gigantesque, ça, hein, comparé à ce que vous demande le peintre venu rafraîchir votre cage d’escalier…

Mais pour vous payer ces 2.000€ net, votre patron a dû débourser quelque 50% de plus (soit 1.000€), pour pouvoir verser, à votre place, votre part de cotisations de sécurité sociale et votre précompte professionnel (une avance sur vos impôts). Le tout constituant votre salaire brut de 3.000€/mois, soit environ 18,18€ brut de l’heure.

Ce n’est pas tout ! On l’oublie souvent : le patron paie aussi, en plus de ce salaire brut, « sa » part de vos cotisations sociales. Soit environ 30% de votre salaire brut en sus. Ainsi alourdie, la facture mensuelle s’élève donc pour lui à environ 3.900€/mois, soit un coût horaire de 23 ,63€. Quasi le double de votre « net »…

Et ce n’est pas encore tout. Il faut ajouter à cela une provision pour les congés payés, pour le « 13e mois » ou la prime de fin d’année, plus, pour certains, une assurance de groupe, une assurance hospitalisation, sans parler de la simple assurance accidents du travail souscrite pour payer tous vos soins et vous assurer un revenu en cas d’incapacité…

Bref, pour 90€ que vous empochez pour votre journée de travail, il en coûte ainsi facilement 200 à 230 à votre patron, soit près de 30€ de l’heure. Un patron qui a, par ailleurs, très logiquement, dû financer l’achat de l’ordinateur ou des machines sur lesquelles vous travaillez et paie, mois par mois, les consommables que vous utilisez, vos éventuels frais de déplacements, sans oublier le loyer de votre lieu de travail et ses consommations (électricité, chauffage, téléphonie et internet,…). De quoi alourdir considérablement la facture finale.

Le petit indépendant qui travaille seul, lui, doit s’acquitter de toutes ces dépenses avant de songer à s’accorder un salaire. Voilà pourquoi, sans doute, quand on est de l’autre côté de la barrière (celui du salarié), on estime parfois un peu vite que tel indépendant auquel on fait appel abuse au niveau des prix ou de son tarif horaire. Surtout quand il faut ajouter à son travail la TVA de 21%, qui, elle, ne revient pas audit indépendant mais à l’Etat, auquel il est tenu de la reverser tous les mois…

« Quoi ! Cent euros pour ça ? Mais c’est ce que je gagne sur une journée ! » On ne compare pas des pommes à de la compote ! Chaque heure qu’il preste, un indépendant doit se la payer comme un patron paierait l’un de ses employés ou ouvriers (cotisations sociales, précompte, provision pour congés payés, etc.), en n’oubliant pas de couvrir également ses frais fixes (loyers, machines à amortir, consommations, assurances,…).

Gardez cela à l’esprit, la prochaine fois que vous demanderez un devis à un artisan ou à un réparateur. Bien sûr, il y a des profiteurs. Mais la majorité des petits indépendants peinent à se verser le salaire de leurs heures de travail…

On en parle

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Article paru dans le Vlan, le 23 novembre 2016

Note: vous aurez bien sûr corrigé de vous-même: mon activité se nomme « Bois de fil, bois de bout » et non « Bois de fil, bois de… tout »! Un lapsus amusant, finalement, car, comme l’explique très bien cet article, je fais « feu de tout bois »… Autre précision utile: je ne dispose hélas pas (encore) d’un showroom permanent et ne suis pas en permanence dans mon atelier, loin s’en faut. Mieux vaut donc me contacter avant de venir frapper à ma porte! Je vous accueillerai très volontiers sur rendez-vous, sans aucune obligation d’achat.

Extrait du catalogue des 51e Fêtes de la Saint-Martin – Novembre 2016

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